Cette
première étape africaine nous a beaucoup apporté. Premier contact avec
l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal nous a facilité l’appréhension d’une culture
différente grâce à notre langue commune,
le français.
Le
Sénégal représentera également pour nous la mise en route de notre périple.
Calage dans notre organisation par rapport au rythme des enfants, aux cours de
Swann, premières difficultés à vivre en
famille 24/24, sur le long terme, création d’une véritable cellule solidaire .
Les
enfants
Les
sénégalais sont globalement souriants et fans des enfants (plus encore des
bébés). Il est surprenant de noter qu’ils n’hésitent pas à nous interpeler dans
la rue et nous faire part de leur
incompréhension s’ils trouvent l’horaire de sortie trop chaud. Ils sont
toujours prêts à proposer des jeux, voir des viennoiseries comme cadeaux ( cf
notre auberge de Saint- Louis).Lors de la deuxième semaine nous avons
laissé Swann partir avec Marie de l’auberge où nous étions logés, qui
raccompagnait chez eux les enfants du
directeur de l’école française. Cette expérience s’est faite sans trop de
stress alors que nous étions à l’étranger. Tout tient à la personnalité de la
personne rencontrée, de l’enfant emmenée mais ce peuple semble vraiment aimer les
enfants.
Les
jeunes enfants et plus particulièrement les bébés sont adulés.
Notre
semaine à La Somone s’est avérée intéressante car pour la première fois c’est
Swann et non Maelie qui était la star au sein de note logement et s’est
retrouvée chouchoutée par Mor, le
jardinier et homme de confiance de notre location. Il l’appelait « ma
petite Swann » et cela nous a permis de découvrir un homme attachant près
à aider des parents des fois fatigués, à montrer aussi à l’enfant qu’il faut se
concentrer sur les devoirs plutôt que de le suivre dans son activité.
Les
enfants sont une véritable porte
d’entrée, facilitent rencontres et échanges. Il est amusant de voir sur la plage tous
les petits sénégalais s’agglutiner
autour de notre Swann et nager avec elle… Nous sommes hors saison touristique,
les blancs sont rares, notre petite famille attire tous les regards !
La
Tabaski ( fête du mouton) et le sens de l’hospitalité des sénégalais
Vous
êtes facilement invités à partager des moments de fête dans la famille de vos
hôtes ou de voisins ayant des enfants de l’âge des vôtres. Loin de notre
culture française plus réservée vis-à-vis de l’étranger, les sénégalais ont du
mal à comprendre que vous ne restiez pas avec eux en modifiant votre programme avec des réservations déjà pré
établies.
Le
sourire et la gentillesse sénégalais font du bien ….
Le
côté harcelant et « commerçant »
Tout
doit être négocié, enfin presque, et c’est bien là le plus fatiguant pour
l’étranger ou le toubab. In fine, le voyage perd un peu de sens. Le plaisir en
prend un coup et les rapports deviennent compliqués des deux côtés. Chaque
choses ou prestation a un prix différent en fonction de la personne, du moment…
Chaque dépense demande de la patience et d’imaginer quel est le juste pri pour
nous. Nous étions prévenus et des passages au Maghreb et en Turquie nous avaient
mis la puce à l’oreille sauf que nous n’avions pas à gérer à l’époque, deux
enfant en bas âge.
Par
exemple Il faut si possible savoir à l’avance le prix de la course en taxi (
qui fluctue selon la circulation, le temps, la tête du client même pour les
sénégalais) de peur de se faire sanctionner par une somme demandée qui peut
aller du double à … Pour de longs trajets il faut discuter longuement la somme à l’avance sans oublier si celle-ci inclut
la climatisation.
Pur
la visite d’un marché, la somme juste se situe aux alentours de 2€ mais le
guide n’hésite pas à vous faire comprendre que pour une prestation de qualité,
le touriste allemand donne dix !
Il
faut toujours essayer de garder le sourire, ne pas faire perdre la face à son
interlocuteur et tourner le dos quand vous n’êtes pas satisfait. Plein de bon
sens mais après trois semaines de chaleur avec de jeunes enfants on fatigue.
Dans
les commerces, pour les ballades, pour avoir un guide… tout se négocie âprement
! C’est bien plus pénible que devoir laisser un pourboire et cette attitude
n’amène pas de sérénité chez le visiteur sauf en de rares cas avec une personne
de confiance. Pour résumer la situation, notre hôtelier français d’origine
sénégalaise aura cette phrase juste : le sénégalais est filou. Adorable
avec les enfants et de bon cœur mais insupportable tant tout est flou et rien
n’est fixe. Beaucoup se voient comme des business men de quartier mais le pays
gagnerait à perdre cette attitude déplorable. Mais il est vrai que nous sommes
dans un pays en voie de développement et que nous représentons la richesse.
La
propreté
Histoire
de la poule ou de l’œuf. Sous un pont des graffitis géants demandaient des
poubelles …..partout le pays donne l’image d’une hygiène déplorable. Nous avons
rencontré des gens clean qui cherchent même à ne pas jeter un trognon de pomme par
leur fenêtre de voiture, des sénégalais effarés que soient jetés tous les déchets
à la mer y compris les peaux de mouton après la fête de la Tabaski mais
globalement la mer sert de poubelle géante. Les plages, si belles, sont jonchées de détritus. On se baigne malgré
tout, certes, mais le plaisir n’est pas vraiment le même ! Difficile à
comprendre pour nous.
Le
gouvernement et les collectivités locales ne mettent certainement pas les
moyens adéquats à disposition car on voit peu de poubelles, containers et camions poubelles en activité
mais il y a un gros travail à faire sur les mentalités. Même sur l’Ile de Gorée
classée au patrimoine mondial, aucun effort n’est fait.
Notre
vision est certes occidentale, mais de tous les pays d’Afrique visités jusque
maintenant, le Sénégal reste le pays qui possède le plus gros retard en la
matière.
On
en prend son parti mais je comprends mieux les commentaires des sénégalais
vivant en France ou rencontrés dans l’avion. C’est dommage car ce pays et ce
peuple créatif et gentil méritent mieux que cette impression laissée.
Impressions de Swann
Swann trouve que les vêtements des sénégalais sont bien plus beaux que ceux des français.
Elle trouve aussi que les sénégalais sont plus beaux que les français.
Les enfants n’ont pas beaucoup de jouets et se promènent souvent seuls avec leur grand frère ou grande sœur, sans leur parent.
Elle trouve aussi que les sénégalais sont plus beaux que les français.
Les enfants n’ont pas beaucoup de jouets et se promènent souvent seuls avec leur grand frère ou grande sœur, sans leur parent.
Les sénégalais aiment beaucoup les français.
Il fait très beau et très chaud.
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