10 avril 2017

Malaisie et Singapour

Arrivée sur Penang le 20 janvier en provenance de Bangkok


Malaisie, Penang, Georges Town, de grands chemins



La Malaisie. C’est sans doute le pays au sujet duquel nous nous sommes posés le plus de questions avec l’Inde. Afin d'avancer dans notre réflexion, nous avons multiplier les échanges avec des personnes qui y sont passées ou y ont vécu. Ils nous ont transmis leurs impressions et leurs sentiments sur ce pays qui n’était pas notre premier choix en Asie. Nous avons beaucoup hésiter entre le fait de rejoindre Singapour, aéroport de départ pour Auckland, en traversant la Malaisie et visiter l'Asie de l'Est.

Nous rêvions bien plus en effet, de la baie d’Along au Vietnam ou bien d’Angkor au Cambodge, voir de la Birmanie…


Alors pourquoi ce passage?

Par logique économique afin d’éviter de multiplier visas et sauts de puce en avion sur le sud est asiatique.
Par logique géographique car nous avions initialement décidé de descendre la péninsule thaïlandaise et malaise en train ou car (avant les intempéries  qui ont noyé le sud Thaïlande en janvier 2017).

Par confort, La Malaisie est un pays dit « safe » pour les enfants et assez facile en termes d’infrastructures de transport, hôtelières et médicales au besoin.

Par logique budgétaire car nous sommes au dessus du prévisionnel. Nous avons choisi de limiter les vols complémentaires dans toute l’Asie estimant  ne pas toujours profiter comme nous le voudrions de certains sites historiques ou naturels difficile d’accès avec un enfant de deux ans.

Par logique physiologique, Maëlie n’accepte plus de dormir sans sa maman et dort de plus en plus mal (sauf à de rares exceptions) pour les siestes comme pour la nuit ce qui nous casse complètement.

Enfin pour bénéficier d’infrastructures correctes en terme de Wifi – nous y reviendrons- pour l’école de Swann -autre sujet important du voyage. Anne-Sophie commence peu à peu se détacher de l’obligation que je me mets de voir Swann réussir son année mais je n’arrive pas à me résoudre à « lâcher l’affaire » malgré le fait qu’elle se braque souvent (ou moi!). Je ne vois pas pourquoi des mois de travail et d’adaptation du parcours s‘envoleraient en fumée même si souvent j’obtiens le résultat inverse de celui espéré. Pourtant nous croisons de nombreuses personnes avec des enfants et des modes éducatifs tous différents ou tout du moins des méthodes variées : CNED, école à la maison depuis l’enfance, Piaget, Montessouri, Eudec. J’apprends à lâcher prise mais doucement ! Je pense que nous pourrons y revenir dans un article spécifique.
(PS d'A Sophie: je me demande juste si le cadre du CNED n'est pas trop strict et si nous ne nous épuisons pas à vouloir " trop bien faire". Les rencontres dont Sam parle m'interrogent effectivement beaucoup sur les modes d'apprentissage.)


Etape 1: Penang
Penang est connu comme un comptoir des détroits au même titre que Malacca ou que Singapour qui les a finalement supplantées. La compagnie britannique des Indes en pris possession en 1791.
Dans le seconde partie du 19ème siècle, l’île était connue pour son trafic d’opium et l’implantation de clans chinois. Pendant la seconde guerre mondiale, les britanniques prirent la fuite avant l’invasion japonaise ce qui mena à son intégration dans la fédération de Malaisie en 1948.
Depuis elle évolue au gré des fluctuations économiques (perte du statut de port franc mais implantation d’une petite Sillicon Valley avec la présence de groupes internationaux comme Intel …) et touristiques.


Nous avons prévu une dizaine de jours pour profiter de l’île, du patrimoine classé de Georges Town et passer le nouvel an chinois dans ce melting pot asiatique tout en tentant de sortir de la ville pour profiter de l’île et de sa nature.


Nous nous sommes logés une nuit à l’hôtel -non réservé au préalable pour la première fois- avant de passer quatre jours dans deux lieux distincts.
Du 21 au 25 janvier nous avons pris nos marques dans un lieux atypique, une boutique hôtel nommée « My Pintu » sur Leigh street. Au rez de chaussé, le propriétaire, ancien banquier reconverti comme agent touristique pouvait travailler la nuit pendant que nous logions dans la partie supérieure du bâtiment. Surprenant mais assez fun au final vu le profil sympathique et aidant du propriétaire. Enfin, nous sommes restés un peu plus loin, dans une tour « populaire », au 17ème étage, pour finir le séjour. Vue magnifique mais à distance plus importante des transports...




Les trois premiers jours furent consacrés à visiter la ville . Cette dernière possède des influences coloniales, chinoises, malaises, indiennes...ce qui lui confère un charme certain. Les temples hindous ou boudhistes, côtoient les mosquées. Les rues typées chinoises, font suite au quartier indien ... Différence de culture, de philosophie, de religion dans une même ville avec une harmonie qui semble parfaite.
Malaisie, Penang, Georges Town, de grands chemins


Nous avons ainsi pu longer le front de mer, le fort, le palais de justice, l’ ancien hôtel de ville avant de visiter une des plus belles maisons qu’il nous ai été donné de voir en Asie.


La Pinang Pernakan Mansion appartenait à Chung Keng Quee, un Baba (descendant des chinois ayant intégré la culture malaise) au XIX ème siècle. La maison mélange des influences européennes et chinoises. Elle permet de mieux comprendre les enjeux financiers de l’époque et la vie des communautés.
Un temple la jouxte et procure un sentiment de bien être et de puissance surprenant en plein coeur de la ville. Très belle, tout en bois et pierre, elle a servi à tournée des scènes du film Indochine de Régis Wargnier.

Malaisie, Penang, Georges Town, Pinang Pernakan Mansion, de grands chemins

Le second jour nous avons flâné dans les quartiers chinois et dans Little india ainsi que dans la partie dite arménienne.
Nous avons pu visiter une mosquée, celle du capitaine Kellig, qui possède un certain cachet avec guide anglophone et une Anne-Sophie affublée d’une tenue très protectrice mais je n’en dirais pas plus…
C’est la première fois que cela nous arrive dans un lieu de culte musulman !
Nous prendrons le temps de passer pour la première fois du séjour dans le quartier où vécu six mois Su Yan Set, père de la première révolution chinoise de 1910. Le quartier est bien entretenu et bourré de charme. Il contient aussi Lebhu Armenian, rue magnifique qui contenait la belle société de l’époque !

Malaisie, Penang, Georges Town, de grands chemins


Nous avons réaliser la visite d’une maison de clan le troisième jour.
Il s’agit de la plus importante, celle dite de Khoo Kongsi. En fait un véritable « complexe » d’il y a deux siècles avec temples, logements, opéra chinois. Très documenté le parcours permet de saisir l’importance des clans (kongsi). Les clans permettait l’accueil des migrants, l’éducation, l’accès au crédits, au travail. Les anglais les appelait aussi société secrète.

Malaisie, Penang, Georges Town, Khoo Kongsi, de grands chemins

Malaisie, Penang, Georges Town, Khoo Kongsi, de grands chemins


Quartier magnifique mais dur à vivre pour les habitants traditionnels en raison de l’évolution des prix de l’immobilier, les maisons devenant des « shops houses »achetés par des étrangers dans le soucis de profiter de la manne touristique. Seul souci à résoudre, ce sont eux qui lui donne une âme et nourrissent pour bonne part les touristes. Le débat est connu à Malacca, Marakkech et dans bien d’autres villes du monde mais mérite d’être mis en avant.


Nous terminons par la visite de Chew Jetti, véritable quartier sur pilotis bien conservé mais usine à touristes traversé par une rue principale bondée. Ce ne sera pas mon coup de coeur.


Malaisie, Penang, Georges Town,Chew Jetti, de grands chemins

Malaisie, Penang, Georges Town,Chew Jetti, de grands chemins



Après notre transfert dans le second quartier, nous nous sommes consacrés à trouver des visites plus agréables pour les filles en seconde semaine. Pour nous aussi, car le fait de vivre dans un quartier plus « banlieue » et loin de chez soi peut ficher un coup au moral les premiers jours.

Nous avons donc circulé pour faire un aller retour sur la partie continentale de l’état dans les plus vieux ferrys en fonctionnement de l’île -vers Butterworth-, ils datent du début XXème et sont bourrés de charme.

Nous nous sommes aussi rendus dans une sorte de « Lieux unique » nantais à la mode Penang en profitant du meilleur ristretto de tout le voyage, enfin!
Il s’agit du Hins bus dépôt art center qui accueille des expositions tournantes dont une assez vivifiante avec des peintures stylisées de la ville lors de notre passage. Hormis l’aspect « vintage » des lieux on remarquera des peintures d’Ernest Zacharevich, artiste qui a produit une bonne partie des fresques de la ville.


Le jour suivant, nous partons vers Penang Hill pour y passer une bonne journée à flâner, prendre la pluie puis le soleil et respirer de nouveau un air sain ( funiculaire avec les filles assez intéressant car en partie à découvert). On y découvre des demeures coloniales mais aussi de nombreuses maisons typiques adossés à flancs de colline (821m tout de même). Je ne vous ferai par l’article sur le point de vue mais cette ballade vaut le détour à condition d’avoir le temps, de s’éloigner de la zone touriste et peut être de ne pas avoir de bambins en bas âge pour marcher plus longtemps !

Malaisie, Penang, Penang Hill, de grands chemins


Autre visite : le botanical gardens remarquable parc qui s'étend sur  trente hectares à l’écart de la ville. Gratuit, accessible en bus, il permet un tour intéressant à pied, permettant de passer dans différents types de végétation allant de la forêt équatoriale aux jardins plus européens voir dans une bambouseraie ou dans des palmeraies.
Il est truffé de singes qui y évoluent librement comme sur Penang Hill.




Le 28 janvier nous sommes sortis plus tard pour profiter du nouvel an chinois à la tombée de la nuit.
Les lampions sont allumés et suspendus partout. Pas de parade en vue mais des odeurs d’encens s’échappant de bâtons géants, la communauté chinoise en pleine liesse ou en train de prier.
Cette fête coïncide aussi avec l’anniversaire de Maëlie qui vient d’avoir ses deux ans. Comme pour Swann, mini cadeau et ballade puis glace et repas, jeux de rues et ballade au parcs, courses dans les lumières du nouvel an face au tribunal ( sous plus de 28 degrés).Les cérémonies commencent dès le 27 au soir et vont continuer pendant plusieurs semaines encore.
La ville est envahie de touristes et de familles d’origine chinoise, les festivités commençant à la nuit tombée.


Nous aurons eu le temps de profiter un maximum de la ville de Georges Town et de ses hawkers, sortes de halles de toutes tailles où l’on déguste de succulents plats chinois ou indiens pour un budget assez ridicule.
L’alternance de cuisine malaise, indienne, chinoise et d’influences indonésiennes permet à chacun de manger avec plaisir. Notre location de seconde semaine permet de cuisiner un peu plus de fibres et de légumes mais aussi d’éviter les épices qui peuvent « allumer » l’estomac même si l’on se méfie lors des commandes. Ceci étant on commence à en avoir un peu marre de manger « asiat » malgré la qualité de nombreux plats. Nous nous prenons à rêver de Western food avant notre trajet qui se profile sur Ipoh, seconde étape du parcours dans l’état du Pérak.


Le dernier jour, c’est le drame, de retour de la plage de Battu Ferringhi, nous perdons mon téléphone portable et tout ce qui va avec en terme de risque financier avec des applications ouvertes, les photos non transférées, les communications whats app et donc certains contacts initiés lors du voyage. Rien de grave par rapport à la vie des enfants mais la perte génère stress et ennuis comme la déclaration au commissariat, un échange avec l’opérateur français en visio qui me confirme qu’il ne peut rien pour bloquer l’IMEI, les policiers français qui ne veulent pas enregistrer la déclaration de mon frère car je ne suis pas présent…
Avec l’aide d’internet, de belle maman et d’Anne-Sophie, nous finissons par bloquer une partie des applications sans jamais en avoir la confirmation sur le système Android. On réalise d’importants progrès techniques dont on se serait bien passé ! N’est pas geek qui veut.
Pour ceux qui lisent l’article et ont communiqué avec nous pendant le voyage merci de relayer vos adresses mail en faisant un commentaire sur le blog (si vous le souhaitez). Dur dur de perdre le « doudou » outil de travail et appareil photo numéro 2 !


IPOH et la suite du voyage.


Nous effectuons un stop de deux jours à IPOH, une ville souvent ignorée des touristes mais qui commence à attirer. Nous l’avons choisi pour son vieux centre assez condensé mais aussi pour ses caves (grottes avec temple intégré) surtout en période de nouvel an. Elle se situe à mi chemin de l’île de Pangkor que nous devons rejoindre pour dix jours de farniente.
Chaque soir nous prendrons un bon grain de type mousson, avec de la goutte lourde et désaltérante, parfaite pour que la chambre sente bien le chien mouillé au retour avec les affaires suspendues !


Nous avons apprécié les peintures murales et les bâtiments néocoloniaux.

Malaisie, Ipoh, de grands chemins

Malaisie, Ipoh, de grands chemins



Les monuments historiques sont assez proches et nous permettent dès le deuxième jour d’avoir un aperçu du centre suffisant avant de nous rendre visiter les trois caves ou temples grottes d’Ipoh en une matinée, enfin nous pensions…


La première, La Sam Po Tong est une grotte toujours utilisée par des moines et nonnes. Nous serons surtout marqué par son joli jardin extérieur et les habituels sages ou bouddhas. Les petites par un étang aux tortues relâchés par des citoyens pour améliorer leur karma ! En fait une horreur ou les bêtes se montent dessus sans relâche pour demander de la nourriture dans un bassin crade.

Malaisie, Ipoh, Sam Po Tong, de grands chemins


Malaisie, Ipoh, Sam Po Tong, de grands chemins



Nous sommes déposés par le directeur de l’hôtel et non le chauffeur comme prévu car il revient en retard d’une autre excursion. Nous devons le croiser plus tard après la première visite en sachant simplement que c’est un big man (eh oui on a plus de téléphone malais). Nous le rencontrons et croyons qu’il attend dehors mais en sortie de visite il a disparu et nous nous retrouvons avec deux gosses fatiguées sous un climat tropical. On squatte deux téléphones à des touristes malaisiens pour téléphoner en râlant à l’hôtel qui nous assure qu’il va venir incessamment. Une heure en fait !
On évite la prise de tête mais on s’agace sérieusement en parlant du sketch. Il évoque alors le fait qu’il travaille toujours pour deux ou trois clients en même temps (à la demande de l’hôtel mais en tant qu’indépendant) et que les temps de visite doivent être d’un quart d’heure en moyenne pour qu’il nous emmène sur les lieux prévus (on n’était bien sur pas prévenu). Deux touristes médusés assistent à la scène à l’arrière du van. Vive l’auto salariat et le surbooking !




Impossible pour nous de respecter son timing donc on se fait emmener sur le lieu suivant et nous prenons notre temps. Il s’agit de la Gua Kok Look Tong située dans les collines qu’elle traverse d’ailleurs pour déboucher sur un beau jardin ornemental. Le temple est assez vaste et paisible et la grotte vaste et haute, paisible et bien aménagée.



Malaisie, Ipoh, Gua Kok Look Tong, de grands chemins

Malaisie, Ipoh, Gua Kok Look Tong, de grands chemins

Nous ne ferons pas le troisième site situé plus loin de la ville et paierons une somme encore plus modique que prévue mais en rapport avec la presta … Dommage car la dernière devait présenter un point de vue sur toute la ville après une ascension remarquable.


Nous aurons tout de même bien profité de ces grottes/temples découvertes avec beaucoup d'intérêt par petits et grands.



1er février. Pangkor.

Petite île située sur la côte ouest. Nous allons y loger une grosse dizaine de jours pour reprendre contact avec la nature et faire bénéficier les filles de la plage et de la piscine de l’hôtel.


Nous ne sommes pas en période touristique. Hormis le premier week end, durant lequel les locaux fêtent encore le nouvel an, nous serons vraiment tranquille.
Rencontre avec une famille de charmants Bruxellois qui voyagent pendant 3 mois. Les enfants sont ravis et nous nous retrouverons à la plage, pour déjeuner  et dîner face à l'océan et les pieds dans le sable...le rêve!

Visite de l'île, de sa mosquée flottante, alternance de plage, piscine, ballade sur la plage....Devoirs ...siestes... Recharge des batteries à 100%


Malaisie, Pangkor, de grands chemins

de ses temples,

Malaisie, Pangkor, de grands chemins

alternance de plage, piscine, ballade sur la plage....Devoirs ...siestes... Recharge des batteries à 100%

Malaisie, Pangkor, de grands chemins

Malaisie, Pangkor, de grands chemins



Allez on repart pour la montagne, direction les Cameron Highlands!

Randonnées, Swann marche très bien, visite des plantations de thé , de la ferme aux papillons... Les filles sont radieuses...les parents aussi !

Nous y resterons une petite semaine, avant de reprendre le car et de descendre sur Kuala Lumpur.

Malaisie, Cameron Highlands, de grands chemins

Malaisie, Cameron Highlands, de grands chemins

Malaisie, Cameron Highlands, de grands chemins

Malaisie, Cameron Highlands, ferme aux papillons, de grands chemins

Malaisie, Cameron Highlands, ferme aux papillons, de grands chemins



Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.




Arrivée par la plus grosse gare routière moderne qu’il nous sera donné de voir pendant le voyage, un véritable aéroport pour car transurbain!



Déboussolante que cette ville...Des grattes ciel surgissent au milieu d'une architecture plus typique. Deux mondes se mélangent l'ancien et le nouveau, le moderne, témoin de l'évolution de la Malaisie.

Etrange impression...assez plaisant tout compte fait pour les yeux.

Tentaculaire comme toutes les capitales mais avec un centre historique qui se visite assez bien à pied.

Après avoir découvert avec plaisir notre chambre d'hôtel sans fenêtre, la première depuis notre arrivée en Asie, nous profiterons de Chinatown, quartier en effervescence, de la rue Jalan Pettaling couverte et extrêmement animée. La foule s'y presse devant de nombreux étales alimentaires et textiles.

Nous nous en échappons pour prendre un bon jus de fruit frais (la chaleur est étouffante) et visiterons une partie du centre. dont la charmante mosquée Masjid Jamek. Véritable réussite architecturale.


Le lendemain nous emmenons les filles dans la KL Forest Eco Park.


Une passerelle dans la canopée permet sur plusieurs centaines de mètres de circuler avec les enfants dans la forêt en plein milieu de la ville à Bukit Nanas. C'est en vain que nous avons cherché les fameux ananas «dit nanas »!


Les filles adorent, leur parent aussi,  se balader entre les cimes des arbres. Un vrai rêve de gamin! ( encore une fois...) C'est incroyable cette impression d'être dans la nature en pleine ville!

Malaisie, Kuala Lumpur,  KL Forest Eco Park, de grands chemins

La fin du chemin nous mène à la Menara Tower sur la crête du parc Bukit Nanas. 421 m et quatrième plus haute tour de télécommunication au monde !


Nous n'aurons pas fini de nous en mettre plein les yeux!



Début de soirée aux Petronas Tower qui furent terminées en 1998. Symboles de la ville dans le monde entier et conçues pour la compagnie homonyme. Ce sont les plus hautes tours jumelles du monde, 452m.

Malaisie, Kuala Lumpur, Petronas Tower, de grands chemins

Illuminées le soir les tours sont coiffées par des pointes en forme de minaret.


Malaisie, Kuala Lumpur, Petronas Tower, de grands chemins



Nous passons une super soirée juste en bas des tours dans un parc magnifique à regarder les jeux d’eau et les illuminations en musique parmi une foule assez nombreuse. On pourra même en profiter pour danser un peu sur le parvis avec les enfants comme d’autre personnes.

Malaisie, Kuala Lumpur, Petronas Tower, de grands chemins
En journée le parc semble être un des plus gigantissime spot de loisirs pour enfants.

Le déplacement nous a permis de voir que le métro de Kuala égale celui de Bangkok en terme de modernité…



Troisième jour

Visite du Botanical Garden aussi connu comme Abdul Razak Heritage Park.

Le Parc s’avère difficile à trouver surtout à pied sous la chaleur malaysienne, toute tropicale pourrait on dire. Nous étions prévenus par le Lonely planet, notre meilleur ami,  que ce serait compliqué, mais pas à ce point. Repas avec musique traditionnelle le midi sur le chemin du retour.

Nous consacrons une petite partie de l’après midi pendant le repos des enfants à trouver un hôtel de substitution pour la dernière nuit. Le personnel du premier et le service du petit déjeuner (très rare en Asie) étant agréables mais beaucoup plus que les toilettes débordantes sans chambre de substitution équivalente.Nous trouvons un lieu plus luxueux pour à peine plus cher dans la même rue afin de se reposer car demain nous partons sur Malacca.


Malacca, la charmante....

Exubérante, colorée, recelant de galeries artisanales, de bâtiments coloniaux et de trishaws loufoques ( ce sont les cyclopousses qui promènent les touristes) décorés de personnages de dessins animés !

Malaisie, Mallaca, de grands chemins


Anne Sophie aime beaucoup cette ville, tout comme l'Unesco qui a eu la riche idée de la classer à son patrimoine.  

La ville offre une belle diversité architecturale, riche d'influences  peranakan, portugaise, hollandaise et britannique. C'est une ville d'eau traversée par un long canal et située en bord de mer.

Malaisie, Mallaca, de grands chemins

Comme à George Town, on y trouve côte à côte mosquée, temple chinois et hindou.

Nous déambulerons dans Chinatown et dans le quartier Dutch ( hollandais) voisins et si différents....


Malacca, dernière étape en Malaisie... même si nous sommes heureux de découvrir de nouvelles contrées, c'est comme toujours avec un petit vague à l'âme que nous refaisons les valises pour nous rendre à Singapour.





Singapour


Cité état incontournable sur notre itinéraire.
Cette dernière se  situe en bas de la pointe continentale de la Malaisie.
Nous nous logeons dans le quartier chinois mais en lisière du quartier rouge. Tout semble démesuré, de l'aspect clean de la ville qui peut frôler jusqu'à la paranoïa, au métissage des populations, les tours...

La ville est monstrueuse et nous n'y restons que trois jours.

Une journée sera consacrée au Colonial District et ses Quays. 

Nous longeons les  trois quais qui donnent un aperçu de l'architecture de la ville et de sa formidable évolution.




Une autre à la Marina Bay Sands et au Gardens by the bay.


Singapour, de grands chemins



Il s'agit d'un jardin botanique futuriste, monde imaginaire composé de biodômes de science fiction, de Supertrees high tech et de sculptures très originales.


Singapour, de grands chemins

On y trouve également de plus classiques jardins appelés Heritage Gardens inspirés de culture chinoise, malaise, indienne et britannique qui forment l'identité de Singapour.


Un incontournable si vous passez dans le coin!

Dernière journée, allez, après avoir essayé d'aérer les enfants un maximum dans cette grande ville, nous nous offrons un petit tour au musée national de Singapour. Tout le monde est intéressé. Le musée retrace l'histoire de l'Etat Cité des rois de Malaisie à nos jour. La collection d'objets, de vêtements est exceptionnel. Les témoignages personnels et reconstitutions évocatrices. Petits et grands sont captivés ....

Singapour, de grands chemins

Cet état donne envie d'y passer plus de temps que prévu à condition d'y mettre le budget. Ce sera une des agréables surprises du parcours. Beaucoup d'architecture, une pincée d'histoire et bien plus d'espaces verts et d'eau que prévu...

Voilà. Une nouvelle étape de notre voyage prend fin. Nostalgie, nous avançons dans notre voyage, excitation, nous nous rendons en Nouvelle Zélande pour trois semaines dont deux en camping car, ouhaou !!!























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