16 septembre 2016

Parc national de la langue de Barbarie, réserve de Guembeul

Langue de Barbarie, Guembeul, Sénégal, oiseaux, de grands chemins
7 et 8 septembre 2016
Après la visite de Saint-Louis, nous nous sommes rendus pour une demi-journée sur la langue de Barbarie. Le parc couvre près de 2000ha. On l'appelle langue en raison de sa longueur d'une trentaine de kilomètres pour 150 à 400m de large au maximum.

Déposé par Ahmadou, taxi attitré de l'auberge, dans un campement de la lagune nous avons ensuite pris une pirogue pour une heure et demi de ballade dans l'embouchure du fleuve Sénégal.

Nous nous posions pas mal de questions sur notre intérêt à observer des oiseaux et du sable en pleine chaleur mais le site magnifique et la quiétude qui s'en dégage nous ont vite convaincus. Comme pour la ballade en calèche les visites sans grand effort physique permettent aux petits et aux grands de s'y retrouver et de partager des moment privilégiés.

Nous avons pu observer à loisir des cormorans, de grands pélicans, des aigrettes... pendant une bonne heure et demie avant que notre guide nous laisse aller nous baigner sur la plage de l'autre côté de la langue de Barbarie. Pendant l'hivernage, les eaux ont une couleur  café au lait et sont extrêmement brassées. Les courants sont forts et il ne faut pas s'éloigner du bord en raison des lames de fond. La fin de cette sortie dans une eau très chaude n'était pas sans rappeler les étendues de sable désertes  de la Gironde et des Landes à la même période, les crabes qui courent partout en moins...

Le Parc de Guembeul fut notre seconde sortie de la semaine en pleine nature et dans un calme olympien aux alentours de 16h lors d'une journée grise...

Guembeul sert à restaurer la faune sahélienne en protégeant des espèces en voie d'extinction ou en réacclimatant des espèces disparues comme les gazelles Dama Mhorr, les Oryx algazelles et les tortues sulcata.  La tortue est un animal vénéré dans le pays au même titre que le baobab en tant qu'arbre.

La réserve recouvre 720 hectares et se visite à pied comme en voiture mais il faut alors multiplier le coût de la visite par 5. L'avantage est de pouvoir relier les différents  sites ou tenter d'apercevoir les animaux avec plus d'aisance qu'en marche à pied s'ils ne sont pas aux points d'eau prévus. Nous étions à pied !

Nous avons pu observer à la jumelle des phacochères en pleine nature ainsi que les inévitables oiseaux et des flamands roses.
La visite avec un guide de très bon niveau et passionné par son sujet nous a permis de profiter pleinement de la visite  - comme à Saint-Louis en calèche d'ailleurs.
Les enfants ont eu l'occasion d'aller nourrir les tortues vénérées et de les toucher, moment fantastiques pour les parents mais intimidant pour les filles!

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